Le feuilleton présidentiel (Episode 7) : Le trio communiste Mélenchon, Roussel et Arthaud

C’est avec plaisir que je vous retrouve pour ce septième épisode du feuilleton présidentiel, quatre jours avant le premier tour.

Ce feuilleton sera un petit peu spécial, car au lieu de reprendre tous les programmes d’extrême gauche pour dire mon opposition à la quasi-totalité des propositions pour des raisons déjà évoquées (comme dans le feuilleton sur Poutou), je me suis dit que je serai l’artisan de l’union de la gauche en les mettant dans le même panier pour ce feuilleton.

Je n’inclus pas Philippe Poutou car son cas est un peu particulier, avec un profil plus « syndicaliste » que politique. Et sauf erreur de ma part, ce dernier ne s’étant jamais revendiqué proche des régimes communistes. D’autres, si. Avec une certaine gêne et certaines réserves politiquement correctes, mais dont le programme témoigne que ces différences ne sont surtout que verbales.

Alors commençons par « La République, c’est moi ! Ma personne est sacrée ! ». Pour lui, Cuba n’est pas une dictature et il salue sa « lutte pour la liberté ». Nathalie Meyer développe dans un article en quoi ce merveilleux pays est martyrisé par une tyrannie familiale (ici).*

France inter, janvier 2011

Allons-nous également parler du « à la niche le chien » chez Cyril Hanouna (source), des hurlements et des menaces répétées face un policier dans cette même émission (ici), de l’agression physique d’un magistrat du parquet et de l’intimidation exercée face à des policiers avec provocations répétées et pour lesquels il a été condamné par la justice (ici), sa récidive en traitant les policiers de « barbares » (ici), mais aussi en traitant un ministre de « crétin » sous le rire gras de ses lieutenants (ici) ?

Enfin, l’homme de l’union populaire qui ridiculise et humilie une journaliste de ma belle Occitanie à cause de son accent (ici) constitue un moyen légitime de lui infliger une bonne correction dimanche prochain.

Alors oui, le programme est important, mais est-ce vraiment un homme hystérique, insultant à tout va et provocateur que nous voulons au pouvoir ? J’aime les tribuns, mais il y a un monde entre un tribun qui parle avec force et un goujat sans respect pour quiconque et très imbu de lui-même. C’est Guy Bedos, qui l’a pourtant soutenu un moment donné, qui disait ceci : «Il est remarquable. Normalement, je devrais voter pour lui mais, il me fait peur. Je ne le vois pas à l’Élysée. Il n’est pas fiable. Il va nous faire la guerre avec je ne sais qui…». (source).

Alors j’ignore si la montée de Mélenchon l’amènera jusqu’au second tour, mais j’ose espérer que cela se fera en conscience de qui il est, de son parcours, de ses amis, et de sa personnalité. Un homme qui se dit « sacré » et « intouchable » en étant seulement député deviendrait « divinité » une fois au pouvoir.

On continue, par ordre de poids politique, par celui qui est nul autre que le leader du parti communiste français. Le comique de la présidentielle, dont le sketch a beaucoup amusé dans le débat face à Valérie Pecresse (ici) est donc l’héritier du parti créé en 1920, financé par l’URSS jusqu’en 1990 et aux ordres de l’internationale communiste qui mettait tous les partis communistes européens à ses ordres. Sachant que les nazis et les communistes ont envahi la Pologne ensemble en 1939, et que le PCF était à ce moment-là aux ordres du Kremlin. Pour en savoir plus, Nicolas Lecaussin l’explique plus en détail (ici).

La candidate de « lutte ouvrière » innove, car j’ai le souvenir des affiches successives avec une petite photo en noir et blanc et un très gros texte, contrastant avec tous les autres candidats. Visiblement, LO a mis quelques décennies à se rendre compte qu’une affiche moderne pourrait attirer un peu plus l’oeil, et que personne ne lisait ces gros blocs de texte, réservés normalement aux tracts.

Ce parti favorable à l’interdiction des religions, à l’expropriation, à la considération que la propriété privée n’est rien d’autre que du vol, a lui aussi un historique assez lourd. Et pour cela, je recommande un article de 1998 du journal de gauche Libération qui glace le sang. Une véritable secte paranoïaque, prônant la « conspirativité », le secret sur l’identité de ses membres, la méfiance des couples ayant des enfants… (source)

Que dire de plus ?

Je pense que le constat est clair. Le communisme a fait des ravages dans le Monde entier. Aujourd’hui, ses partisans se présentent comme humanistes et pour le peuple, dans l’espoir de faire oublier les pires dictatures qu’ils aient pu soutenir. Le communisme, c’est la misère, la dictature sanglante (parfois même l’Etat totalitaire gérant le moindre détail de sa vie, comme en URSS ou actuellement en Corée du Nord)… Bref, un poison hérité du XXème siècle et dont il faudra se défaire politiquement. Pour cela, aucune voix ne doit aller pour ces trois candidats. Et exceptionnellement, aucune note dans ce feuilleton présidentiel pour des raisons évidentes.

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