C’est avec plaisir que je vous retrouve pour ce huitième épisode du feuilleton présidentiel en ce dernier jour de campagne avant le premier tour.
En guise de bilan, je tiens à dire que même si la tâche n’a pas été facile, je suis heureux d’avoir atteint l’objectif de décortiquer un maximum de programmes afin d’éveiller la réflexion chez mes lectrices et chez mes lecteurs, mais aussi d’éventuellement faire découvrir des thématiques et des idées que je n’avais pas encore eues l’opportunité de présenter sur ce blog.
Deux candidats n’ont pas été traités pendant ce feuilleton présidentiel. Le premier est Yannick Jadot, pour lequel le temps m’a malheureusement manqué, mais dont on sait que sa note finale n’aurait pas été brillante à la vue de mes convictions. Le second, président de la République sortant, a été volontairement ignoré. Sa manigance politique consistant à priver de débat les électeurs, à se présenter à la dernière minute et à essayer d’échapper au moment démocratique majeur est pour moi une faute impardonnable. De plus, cet homme a un bilan et même si tout n’est pas à jeter (je pense aux réformes d’Eric Dupont-Moretti pour la justice), la grande majorité de ce bilan est une catastrophe. Sur le plan diplomatique, mais aussi politique, économique, sociétal ou même sanitaire, rien ne va. Et que dire de la ruine de notre souveraineté nationale si chèrement acquise ?
Alors décortiquer un programme aurait pu être utile, mais je sais que les cinq années passées parleront toujours mieux que les promesses de dernière minute, restées à l’abri de toutes les critiques en étant présentées beaucoup trop tard pour avoir une chance d’être « attaquées ».

Vient désormais le choix que je fais, mûrement réfléchi et après consultation des professions de foi et des différentes prestations télévisuelles des candidats.
En effet, j’ai d’abord écrit un article enthousiaste sur le nouveau programme de François Asselineau (ici) bien plus crédible qu’il y a cinq ans, mais je me suis retrouvé orphelin lorsqu’il n’a pu réunir les parrainages nécessaires. J’ai alors pensé voter blanc, voter par défaut. J’étais tiraillé. Et puis, un politicien bien connu – et pour lequel je n’avais eu aucune accroche jusqu’à présent – s’est imposé. Et petit à petit, le choix est devenu évident.
Je ne ferai pas d’analyse décortiquée pour ce candidat, car les vraies raisons peuvent se résumer en quelques points.
Cet homme est le seul à proposer de manière cumulée une sortie possible de l’Union européenne (de manière habile), de retrouver nos libertés fondamentales en levant définitivement les passes sanitaire et vaccinal, à se soucier des chrétiens d’orient totalement abandonnés, de baisser massivement les charges et les impôts pour les entreprises qui investissent et qui produisent en France, à vouloir protéger les animaux (notamment des expériences scientifiques monstrueuses) ou même à proposer de payer le permis aux jeunes en échange de missions d’intérêt général et qui constituerait un vrai contrat gagnant-gagnant par le mérite pour ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir avoir la famille qu’il faut.
Alors oui, ce candidat a aussi des propositions qui me déplaisent, son programme n’est pas parfait et plusieurs éléments seraient à débattre, mais il est l’heure de faire un choix et Nicolas Dupont-Aignan sera le mien. D’ailleurs, j’invite toutes celles et tous ceux qui me lisent à en faire autant s’ils partagent mes analyses.

De par un programme défendant des thèmes qui comptent le plus pour moi, à savoir de mieux oxygéner notre économie, recouvrer nos libertés, refonder l’école ou même reconquérir notre souveraineté, Nicolas Dupont-Aignan aura mon vote le 10 avril. Certes, beaucoup le jugeront inutile, mais je préfère voter avec intégrité plutôt qu’utilité. En 2012, le candidat Mélenchon était marginal, aujourd’hui il est le vote utile de la gauche. Tout comme Marine Le Pen était ostracisée il y a dix ans, et qu’aujourd’hui elle est en position de prendre le pouvoir. Alors qu’est-ce que le « vote utile », sinon une tendance éphémère ?
